Lullaby l'impur

Lullaby est un jeune humain plutôt petit, d'un mètre cinquante cinq, très fin et étroit de hanche et d'épaules, à la peau d'ivoire et aux longues jambes fines. Il possède deux yeux d'un rouge étrange qui peut autant effrayer que fasciner. Il n'est guère musclé, si ce n'est un petit peu d'abdos bien dissimulés. Il possède de longs cheveux blancs parfois arrangés en nattes ou queue de cheval, cheveux blancs présents sur tout son corps /sbaff/. Malgré son look légèrement efféminé, son visage est très fier, comme ce genre de femmes inaccessibles qui font comprendre du premier regard que ce n'est pas la peine de tenter ta chance. Pourtant, lorsqu'il est en confiance, il est du genre à faire de l'humour noir et de rire aux éclats.
Malgré son apparence distante, c'est quelqu'un de très faible, autant physiquement que mentalement, affaibli par la maltraitance subie par sa mère et l’errance qu'il a vécue, et même s'il apparaît dur et froid au premier abord, c'est uniquement pour se protéger

Lullaby est un jeune albinos aux cheveux blancs donc, à la peau pâle et aux yeux rouges. Sa mère était une humaine qui jouait avec la magie noire, et qui était à moitié folle. Elle raconta un jour dans tout le village -en hurlant bien entendu- qu'un homme noir aux yeux noirs vêtu de noir [Oui c'est bon on a compris] lui avait donné un enfant. Lorsqu'elle accoucha, elle cacha l'enfant et s'enferma avec lui pendant des jours. Elle ne répondit à aucune personne venu s'enquérir de sa santé, se perdant dans ses délires. Elle hurlait, crachait au visage des personnes tentant de pénétrer dans la maison, et s'arrachait les cheveux. Quelques semaines plus tard, lorsqu'elle sortit enfin de la maison, elle annonça que son fils était mort. Plusieurs années passèrent ainsi, jusqu'à ce que le garçon eut 5 ans. La sorcière s’absenta dans la forêt, et ne revint jamais. Un autre mois passa ainsi, et les autres humains, cupides, hésitaient à entrer dans la maison, craignait une quelconque malédiction. Finalement, en rentrant, ils découvrirent un petit garçon enchaîné à son lit qui léchait désespérément les quelques gouttes d'eau qui dévalaient le mur par le toit délabré pour survivre, ayant épuisé les quelques réserves d'eau misent à sa disposition.
Les habitants le traînèrent sur la place du village malgré ses sanglots désespérés et ses supplications et demandèrent aux familles si ils souhaitaient le brûler ou le laisser en vie. En raison de son physique, ils l'identifièrent comme le fils du démon et décidèrent de construire le bûcher.
Le petit Lullaby, terrorisé, attira la sympathie  d'une jeune femme qui le libéra, et qui lui cria de s'enfuir, lui disant d'aller vers l'est jusqu'à rentrer dans un autre royaume, où les gens seraient tolérants avec son physique. Mais l'enfant, trop jeune pour comprendre, s'égara et descendit dans le sud. Il erra pendant des années, caché dans les bois, volant dans les maisons peu surveillées, descendant toujours et encore plus au sud, à pied, les habits déchirés, les cheveux sales, la peau couverte de terre, les extrémités couvertes de sang. Il fut capturé par un marchant d'esclave peu après la frontière, qui, le trouvant si sale et si frêle, ne sut quoi en faire et le donna à une jeune esclave et lui demanda de le remettre sur pieds, que vu son jeune âge il devait être vierge, et qu'avec un peu de chance, en grandissant, il deviendrait plus beau, et qu'avec des yeux aussi particuliers, il pourrait sans doute en en tirer un bon prix.
Lorsqu'il revint, bien des années plus tard, dans sa maison de plaisir, le marchant d'esclave fut subjugué par un esclave inhabituel, maigre et élancé, à la crinière blanche et aux grands yeux rouges, presque efféminé, qui dansait au milieu de la piste. Il apprit par un autre de ses esclaves qu'il s'agissait du petit Lullaby, et qu'il était encore intouché. Il réalisa alors tout l'argent qu'il pouvait se faire s'il parvenait à le vendre... Mais Lullaby lui, n'avait pas oublié sa liberté, malgré les années enfermées.